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lundi 29 septembre 2014

Plus jamais de boggies à engrais!



Le producteur Serge Proulx, de Saint-Elphège, dans le Centre-du-Québec, nous a transmis cette photo d’un champ de maïs survolé par un drone, en nous disant : « plus jamais de boggie de centre d’engrais, c’est pas précis! »
Photo fournie par Serge Proulx
















Au centre, le champ a reçu de l’engrais granulaire 46-00-00 épandu avec une remorque d’engrais fournie par un centre de grains. On voit que la verdeur n’est pas uniforme, ce qui dénote vraisemblablement un manque de précision dans l’application de l’azote.

Sur les côtés, le champ a reçu de l’azote liquide « 32 ». L’application a été plus précise, d’où l’uniformité observée.
Source : Le Bulletin

vendredi 26 septembre 2014

Des stratégies pour avoir un sol en santé

La santé du sol, c’est payant!

Augmenter les rendements est l’objectif principal que les producteurs désirent atteindre.

26 septembre 2014
par Eliane Martel et Stéphanie Veilleux, agronomes Lavi-Eau-Champ - En Région
Pour y parvenir, il existe une multitude de stratégies; entre autres, changer de cultivar, accroître les populations, appliquer plus d’engrais, drainer, redrainer et décompacter. Par contre, avoir des récoltes abondantes afin de dégager une meilleure marge bénéficiaire dépend de plusieurs facteurs. Et si tous ces aspects étaient regroupés dans un seul et même objectif? La santé de votre sol!
Un sol en santé et bien structuré est la base de la productivité. © Eliane Martel, Lavi-Eau-Champ

Un sol en santé est beaucoup plus qu’un milieu où l’on retrouve des vers de terre. Un sol vivant et productif est à la base de la rentabilité en agriculture. Qui dit sol en santé, dit bonne structure de sol, bonne aération, meilleure portance, semis en bonne condition, levée uniforme, désherbage plus efficace, diminution des maladies racinaires et cultures performantes valorisant mieux les ressources. Un sol en santé requiert moins d’intrants pour un même rendement; il est plus stable et moins propice à l’érosion.
Plusieurs indices indiquent qu’un sol n’est pas en bonne santé. Dans votre entreprise, vous êtes la personne la mieux placée pour les détecter.
Avez-vous… : 
• des zones à faible rendement?
• des traces et des zones humides?
• de fortes infestations de mauvaises herbes?
• des cultures carencées?
• des rendements adéquats seulement au-dessus des drains?
Ce sont des exemples qui devraient vous amener à vous questionner sur la santé de votre sol. Les agronomes sur le terrain peuvent vous aider à établir les priorités d’intervention dans l’exploitation en faisant un bon diagnostic de sol. Pour ce faire, l’agronome utilise des cartes d’élévation (GPS, LIDAR, etc.), des cartes de rendement et des photos aériennes pour comprendre le comportement du champ (pente, cuvette, mouvement de l’eau). Ensuite, une visite terrain est requise afin de valider les données et faire des profils de sol pour mieux saisir les problématiques. Celles-ci sont diverses : présence d’une couche compacte, d’une nappe d’eau élevée, d’une nappe perchée, d’une mauvaise structure, d’une cuvette, d’un changement de pente, de texture de sol et souvent, d’une combinaison de plusieurs éléments.
À la suite du diagnostic, il sera possible de faire des recommandations pour régler les problématiques rencontrées. Ces correctifs peuvent être en lien avec l’égouttement du champ (drainage souterrain, nivellement, sous-solage, tranchée filtrante, voie d’eau, etc.) ou encore, reliés aux pratiques de l’entreprise telles que planification d’une rotation de culture durable, implantation d’engrais vert, introduction au semis direct ou travail minimum, etc.
L’amélioration d’un champ afin d’obtenir un sol en santé est la clé pour l’optimisation des rendements, et ce, à long terme!

Pour plus d'information sur ce sujet, cliquer ici

Des entreprises agricoles uniques en leur genre

La Petite-Nation trouve sa niche

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Bien qu’il y ait plusieurs producteurs laitiers dans la Petite-Nation, on y compte une impressionnante variété d’entreprises agricoles, dont des élevages de chèvres.
Crédit photo : Danny Joncas
La plupart des automobilistes qui empruntent l’autoroute 50 entre Montréal et Gatineau ignorent ce qui se cache dans les vallons qui se succèdent tout au long du trajet. Pourtant, quelque 300 entreprises agricoles, dans plusieurs cas, uniques en leur genre, s’y trouvent.
Longeant la rivière des Outaouais au sud et située à proximité des Laurentides, la Petite-Nation La Lièvre se veut la destination touristique de la municipalité régionale de comté (MRC) de Papineau. Longtemps un lieu prisé par les cyclistes, les adeptes de moto et, plus récemment, les férus de musique rock, la région se démarque aujourd’hui par la diversité de ses entreprises agricoles, offrant ainsi une foule de possibilités intéressantes en matière d’agrotourisme.
Pas plus tard que la fin de semaine du 22 au 24 août derniers, on y présentait la cinquième édition de la Foire gourmande Outaouais-Est ontarien, un événement interrives qui réunit des producteurs et des transformateurs et qui offre aux visiteurs des kiosques et des repas gastronomiques mettant en évidence les produits locaux. Le bilan de cette année : plus de 12 000 visiteurs.
« La région compte plusieurs entreprises qui ont atteint une certaine stabilité au fil des ans et avec lesquelles on travaille », note Vincent Philibert, directeur de la Table agroalimentaire de l’Outaouais.
« Plusieurs des entreprises s’y trouvant veulent faire affaire avec nous, notamment pour figurer sur les différents circuits que nous élaborons. Par exemple, environ le quart des entreprises qui font partie de notre parcours Croquez l’Outaouais sont situées dans la Petite-Nation », ajoute Vincent Philibert.
L’agrotourisme à l’honneur
La taille des entreprises agricoles, l’importance accordée aux produits biologiques et les efforts investis dans l’agrotourisme caractérisent la Petite-Nation. En effet, si l’on compare la MRC de Papineau à une autre MRC de l’Outaouais reconnue pour ses entreprises agricoles, soit celle de Pontiac, on constate que cette dernière compte des producteurs possédant d’immenses terres et exploitant des entreprises de plus grande taille.
Bien que les deux régions génèrent environ le tiers des revenus agricoles de l’Outaouais chacune, selon les données fournies par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), la MRC de Papineau compte plus du tiers des entreprises certifiées biologiques de l’Outaouais sur son territoire. En revanche, la MRC de Pontiac n’en compte qu’environ 15 %.
Ce nombre élevé d’entreprises biologiques permet la création de circuits touristiques. Ainsi, plus de la moitié des entreprises agricoles de la Petite-Nation offrent visites guidées, animations, dégustations et autres activités incitant les touristes à s’arrêter à la ferme.
De plus, comme une bonne partie des producteurs possèdent leur propre réseau de distribution, on profite de la présence des touristes pour promouvoir l’entreprise et vendre des produits. Bref, il ne fait aucun doute que cette région, méconnue jusqu’à tout récemment, est appelée à croître. Les différents festivals qui s’y multiplient, les circuits cyclistes de la région dévoilés le printemps dernier, et la publicité dont jouit de plus en plus la Petite-Nation contribuent à piquer la curiosité des touristes et des épicuriens.
Pour plus de détails sur cet article cliquez ici.

Source : ACTUALITÉ RURALE, la terre de chez nous
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